HISTOIRE DE FIDEL CASTRO

HISTOIRE DE FIDEL CASTRO

MEL MARTINEZ

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Mel Martínez  1946-

 

Melquiades Rafael Mel Martinez, né le 23 octobre 1946 à Sagua La Grande (Cuba), est un homme politique américain. Membre du Parti républicain, il est secrétaire au Logement et au Développement urbain entre 2001 et 2003 dans l'administration du président George W. Bush puis sénateur de Floride entre 2005 et 2009.

 

Jeunesse et études

Né à Sagua La Grande, à Cuba en 1946, il débarque en 1962 aux États-Unis à l'âge de 15 ans lors de l'opération Peter Pan, un programme humanitaire dirigé par l'Église catholique qui favorise la fuite de plus de 14 000 enfants cubains.

Diplômé en droit à l'université de Floride, il commence sa carrière dans une firme juridique avant de s'impliquer dans la vie politique et associative.

 

Vie politique

En 1998, il est élu maire du comté floridien d'Orange.

 

Secrétaire au Logement

En 2001, il est nommé secrétaire au Logement et au Développement urbain par le président George W. Bush. En 2003, il quitte ses fonctions pour tenter de ravir l'année suivante aux démocrates le siège de sénateur de Floride, détenu jusque-là par le sénateur Bob Graham.

 

Sénateur

Une rhétorique homophobe lui permet de vaincre son adversaire républicain lors des primaires et le 2 novembre 2004, Mel Martinez remporte la victoire de justesse contre Betty Castor, son adversaire démocrate. Il devient, avec le sénateur Ken Salazar du Colorado, le premier cubain-américain à être élu au sénat des États-Unis depuis 1977.

Le 2 décembre 2008, il annonce qu'il n'est pas candidat à sa réélection comme sénateur de Floride à la prochaine élection sénatoriale de 2010. Le 9 septembre 2009, il démissionne de son mandat qui expirait en janvier 2011. Le gouverneur Charlie Crist nomme donc un remplaçant, George LeMieux.

 

Orientation politique

Politiquement à droite, il est hostile à l'avortement en général et s'oppose à la laïcité militante. Il soutient les baisses d'impôts, le programme No Child Left Behind, la doctrine Bush, l'État d'Israël, l'embargo contre Cuba, la réforme de la sécurité sociale, le maintien de la domination de la puissance militaire américaine partout dans le monde, l'exercice libre de la religion, le droit de porter des armes et l'amendement constitutionnel contre le mariage homosexuel.

 

General chairman du RNC

En novembre 2006, Martinez est désigné pour succéder à Ken Mehlman à la présidence du comité national républicain (RNC) pour la période 2007-2008. Il doit cependant partager ses fonctions avec Mike Duncan qui est élu à la fonction exécutive de la présidence tandis que Martinez devient directeur général. Contesté au sein du parti pour certaines de ses positions modérées concernant l'immigration illégale et en désaccord sur leurs prérogatives respectives avec Mike Duncan, Mel Martinez démissionne de son poste de directeur général du Parti républicain le 19 octobre 2007.

 

Vie privée

Père de trois enfants et grand-père de deux petits enfants, Mel Martinez est catholique pratiquant.


03/02/2017
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CARLOS ACOSTA

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Carlos Acosta 1973-

 

Carlos Acosta, né le 2 juin 1973 à La Havane (Cuba), est un danseur de ballet, acteur de cinéma et écrivain cubain. Au cours de sa carrière, il a intégré plusieurs compagnies de ballet dont l’English National Ballet, le Ballet national de Cuba, le Ballet de Houston ou encore l’American Ballet Theâtre. Il est également membre permanent du Royal Ballet depuis 1998 et a été promu Principal Guest Artist (artiste invité principal) en 2003.

 

Carlos Acosta est un métis de parents espagnol et africain. Son père, Pedros Acosta, est chauffeur de camion ; sa mère, sans emploi, souffre de maladies chroniques. Il est le cadet d’une famille pauvre de onze enfants et a grandi dans l’un des quartiers les plus défavorisés de la ville. Il n'avait pas de jouet et, comme ses frères et sœurs, partait mendier parfois sans chaussures. Il pratiquait le football et la breakdance.

Hyperactif et dissipé, Carlos Acosta est inscrit, contre son gré, à l'École nationale du Ballet cubain (Cuban National Ballet School) par son père, qui voyait ainsi un moyen de lui inculquer la discipline. Il y suit des cours de danse aux côtés de professeurs de renom parmi lesquels Ramona De Sàa. Il est diplômé en juin 1991, avec une mention et la médaille d’or.

Son physique athlétique le fait souvent comparé aux danseurs étoiles russes Mikhail Baryshnikov ou Rudolf Noureev. Encore adolescent, Carlos Acosta, est considéré dans le milieu de la danse comme l’étoile montante du ballet cubain dès le milieu des années 90. Après avoir interprété des rôles importants dans des compagnies de danse réputées en Amérique du Nord et en Europe, il intègre le Ballet de Houston. Carlos Acosta rejoint ensuite le Royal Ballet au Royaume Uni en 1998. Nadine Meisner, journaliste au quotidien britannique The Independent, qualifie Acosta A dancer who slashes across space faster than anyone else, who lacerates the air with shapes so clear and sharp they seem to throw off sparks.

Acosta est marié à Charlotte Holland, une écrivain et ancien mannequin britannique. Ils ont une petite fille en commun.


03/02/2017
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FÉLIX VARELA

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Félix Varela 1788-1853

 

Félix Varela y Morales, né le 20 novembre 1788 à La Havane, Cuba, et mort le 25 février 1853 à Saint Augustine, Floride, États-Unis, est une figure notable de l'Église catholique romaine à Cuba et aux États-Unis.

 

Né à la Havane, il se destine à la prêtrise et poursuit ses études au séminaire Saint Carlos et saint Ambroise, le seul séminaire de Cuba, et à l'Université de La Havane. À l'âge de 23 ans, il est ordonné prêtre dans la cathédrale de la Havane par Juan José Díaz d’Espada. Peu après, il rejoint le corps enseignant du séminaire et y enseigne la philosophie, la physique et la chimie.

Dans un essai, il a défendu l'abolition de l'esclavage à Cuba. À la suite de diverses prises de positions politiques, il doit s'exiler aux États-Unis et ne reviendra jamais à Cuba.

En 1837, il est nommé vicaire général du diocèse de New-York, qui couvrait alors tout l'État de New York et la moitié nord du New Jersey. À cette place, il joue un rôle important dans la manière dont l'Église américaine gère l'afflux d'immigrés irlandais qui commencent alors tout juste à arriver. Son désir d'aider les gens dans le besoin, ajouté à sa facilité pour les langues, le pousse à apprendre l'irlandais pour communiquer plus facilement avec les arrivants. En 1841, il est nommé docteur en théologie au séminaire St. Mary à Baltimore dans le Maryland.

Il meurt à Saint Augustine (Floride) le 25 février 1853 et y est enterré. Le 22 août 1912, presque soixante ans après sa mort, son corps est rendu à son pays d'origine et il est enterré à La Havane.

 

Hommages

Félix Varela, serviteur de Dieu, n'a pas encore été béatifié. La conférence épiscopale cubaine a confirmé l’annonce, le dimanche de Pâques 2012, par le cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York, de l’approbation par Benoît XVI du décret de la Congrégation des causes des saints reconnaissant ses vertus héroïques, marquant ainsi un pas important dans son processus de béatification (La Croix 12/04/2012). Il restera à franchir l’étape de la reconnaissance d’un miracle dû à son intercession.

S'il était canonisé, il deviendrait la première personne d'origine cubaine à être honorée comme saint par l'Église catholique romaine.

Le gouvernement cubain a créé une récompense portant son nom, l'Orden Félix Varela. En 1997, le service postal des États-Unis a sorti un timbre commémoratif à son effigie. Une école de Miami, la Felix Varela High School, ouverte le 28 août 1999, porte son nom.

De 1998 à 2002, Oswaldo Payá Sardiñas (1952-2012) a créé le Projet Varela, constitué d'une pétition pour soutenir une réforme constitutionnelle donnant une plus grande liberté à Cuba.


03/02/2017
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EMILIO TERRY

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Emilio Terry 1890-1969

 

Jose Emilio Terry y Sanchez y Dorticos y Sarria (1890-1969), dit Emilio Terry, né à Paris le 13 décembre 1890 dans une famille d'origine cubaine, mort dans cette ville le 11 décembre 1969, est un architecte, dessinateur, décorateur et paysagiste franco-cubain.

Pétri de culture classique, concevant le décor comme une architecture, ce créateur puisait ses sources chez Vignole, Palladio et Ledoux.

En matière de mobilier ses préférences vont aux formes de la fin du xviiie siècle, dont il fait de nombreuses citations dans ses créations.

 

La famille Terry y Dorticos, d'origine hispano-irlandaise, a fait fortune dans les plantations de canne à sucre de Cuba.

Les vingt premières années de la vie de Terry se partagent entre Paris, le château de Chenonceauque sa famille posséda de 1891 à 1913, et quelques voyages à La Havane. Sa culture est avant tout française, même s'il conserva toute sa vie un passeport cubain.

Sa sœur, Natalia Terry y Sanchez, a épousé Stanislas de Castellane (1876-1959), frère cadet de Boni (1867-1932), le célèbre dandy.

Propriétaire d'une villa sur la Côte d'Azur, Terry possède également un appartement à Paris, place du Palais-Bourbon ayant appartenu à Boniface de Castellane, qui le lui céda en 1914, comme il l'indique dans ses Mémoires : Je n'avais plus d'argent] M. Terry, frère de ma belle-sœur Stanislas tomba amoureux de mon appartement, et  me demanda de lui céder mon bail. Je vendis mon mobilier à ce noble Cubain.

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Dorothée de Courlande, portrait attribué à François Gérard

 

Le 24 juin 1934, Terry rachète à son beau-frère une demeure historique : le château de Rochecotte, près de Langeais (Indre-et-Loire), qui avait appartenu à Dorothée de Courlande, duchesse de Dino, et accueilli son oncle par alliance et probable amant Talleyrand lors de ses fréquents séjours; pendant trente-cinq ans Terry va restaurer ce château et le décorer selon son style propre.

Il légua le domaine à son petit-neveu, Henri-Jean de Castellane, qui le vendit en 1978; le nouvel acquéreur vida de son mobilier la demeure, devenue depuis un château-hôtel de luxe.

Grand amateur de photographie, Emilio Terry a réalisé tout au long de sa vie familiale, sociale et mondaine des milliers de clichés, photographies qui ont réapparu lors d'une vente aux enchères à Fontainebleau le 27 juin 2015 sous la forme de cinq albums présentant 3 269 images présentant une véritable autobiographie en images.


03/02/2017
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YOANI SANCHEZ

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Yoani Sánchez 1975-

 

Yoani Sánchez, née le 4 septembre 1975 à La Havane, est une philologue et blogueuse cubaine. Elle émigre en Suisse en 2002 mais revient à Cuba en 2004, en raison de difficultés économiques rencontrées en Suisse.

Auteur depuis avril 2007 du blog Generación Y, qui critique notamment le gouvernement cubain, elle est récompensée le 4 avril 2008 par le prix Ortega y Gasset, décerné annuellement par le quotidien espagnol El País, dans la catégorie journalisme électronique, qui récompense la défense de la liberté d'expression. Yoani Sánchez devait se rendre à la cérémonie de remise des prix, le 7 mai à Madrid, mais les autorités cubaines ont refusé de lui accorder un visa le lui permettant.

 

En 2008, elle est l'une des 100 personnes les plus influentes au monde selon le Time.

Wikileaks révèle qu'elle et son mari, Reynaldo Escobar, furent invités dans la résidence de Michael Parmly, alors chef de la Section des Intérêts des États-Unis à La Havane. Cette section considère que l'équipe que constitue-le couple Reinaldo Escobar et Yoani Sanchez a visité la résidence du chef de mission américain pour partager ses impressions quant à la couverture médiatique de Cuba et a réfléchi à la position unique de leur publication en ligne CONSENSO.

La Section des Intérêts Américains décrit CONSENSO comme innovateur à Cuba et constituant une menace pour le gouvernement cubain.

Sur Yoani et son compagnon, la Section ajoute que : Ce couple est unique parmi les journalistes indépendants cubains dans la mesure où il est retourné à Cuba pour permettre la réalisation de changements après un parcours professionnel réussi en Europe. En fait, mentionnant le fait que la bataille doit être gagnée à Cuba, MS Sanchez prétend s'être débarrassée de son passeport.

 

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Yoani Sánchez enfant en 1982.

 

Elle tient son blog depuis La Havane (blog dont l'accès a été bloqué à Cuba depuis 2008, un an après l'ouverture officielle) contrairement à ce qui est parfois affirmé et comme le reconnaît l'intéressée elle-même je suis une blogueuse aveugle, pour le fait de ne pas pouvoir regarder les fruits de son œuvre de façon constante et libre. Ses détracteurs assurent, cependant, que les restrictions sur internet à Cuba ne sont pas si fortes et que la blogueuse a toujours eue la liberté de s’exprimer. Ce blog existe également dans plusieurs langues, grâce aux traductions assurées par plusieurs volontaires du monde entier qui se sont joints à elle après le blocage de sa page en 2008. Selon ses détracteurs, elle est relativement peu connue du grand public dans l'île, mais elle est, cependant, la figure la plus combattue par des agents politiques qui livrent sa bataille d'idées sur internet contre les ennemis de la révolution, dont, des étudiants de la UCI (université de computation) adjoint au projet VERDAD.

 

Ses détracteurs en dehors de l'île se demandent entre autres qui finance les traductions en près de 18 langues de son site alors que ni les Nations unies ni même la CIA ne disposent d'une telle variété. Mais Yoani Sanchez n'a que des détracteurs de la gauche. Les plus fervents cubains anti-castristes résidents à Miami la trouvent aussi suspecte et pire encore, collaboratrice du gouvernement de l'île. Le 1er avril 2009, la blogueuse a pu se présenter à Miami à fin de recevoir le prix Presidential Medal du Miami Dade College (MDC), mais un groupe de l'ultra-droite cubaine de cet état a fait une marche de protestation contre Sanchez puisque, selon eux, elle fait les mêmes demandes que le gouvernement communiste fait, dont la fin de l'embargo.

 

Certains citent (principalement la gauche) le cas de Yoani Sanchez, blogueuse cubaine ouvertement hostile au gouvernement, pour montrer que le contrôle d'internet ne serait pas aussi strict que l'affirment des organisations comme Reporters sans frontières. Cependant, la vie de son blog ne serait pas le fruit de la liberté que la blogueuse aurait pour son activité. La vie de son blog dépendrait en fait de tous ces volontaires qui, à partir de l'extérieur, lui donneraient sa forme et son souffle. La blogueuse, comme plusieurs autres blogueurs dissidents mais moins importants à Cuba, doit écrire ses textes sur Word, les enregistrer sur diapositive de mémoire pour ensuite l'envoyer à ses volontaires via messagerie instantanée (hotmail, yahoo, etc) à partir d'un hôtel ou d'un cybercafé au prix de 7-9 Pesos Convertibles (environ 8-10 dollars canadiens) pour une heure sur le cyberespace. L'autre option est aussi la dictée par téléphone.

Elle a été arrêtée le 5 octobre 2012 à Bayamo alors qu'elle se rendait à un procès. À l'issue de sa libération, dès le lendemain, elle déclarera sur Twitter : Durant ma détention, j'ai refusé de manger et de boire tout liquide, premier verre d'eau que je prends en arrivant à la maison, sur un œsophage en feu.

 

Après près des 20 tentatives sans succès pour avoir un passeport et un permis pour voyager, en 2013 elle profite de la réforme migratoire entrée en vigueur le 14 janvier 2013 à Cuba, qui permet à tout Cubain de quitter le pays sans autre formalité que l’obtention d’un passeport et d’un visa pour une tournée mondiale qui la mènera sur plusieurs continents.

Tournée mondiale en 80 jours.

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Sa tournée débutera au Brésil, après se faire inviter par le sénateur gauchiste Eduardo Supplicy du Parti des Travailleurs(PT) d’Ignacio Lula da Silva. L'opinion publique brésilienne semble être séparée sur le statut à donner à la blogueuse, qualifiée tantôt d'agent de l'impérialisme de Washington ou de résistante au régime communiste cubain. La diffusion d'un documentaire sur Cuba, à laquelle elle devait assister dans le nord-est du Brésil, a ainsi été empêchée par des manifestants le 18 février dans l'État de Bahia. Plus tard, la revue Veja, fera connaître des informations comme quoi ces manifestations avaient été préparées dès un début à La Havane et ensuite par l'entremise de l’ambassade de Cuba à Brasilia, par un membre du Parti des Travailleurs et par des partis politiques de gauche comme le Parti Communiste de Brésil. L'information a fait boule de neige et rapidement est devenu un scandale au sein du Sénat de Brésil où des élus des partis d'opposition ont fait la demande formelle aux ministres Antonio Patriota et Gilberto Carvalhio et à l'ambassadeur cubain Zamora Rodríguez, pour expliquer ce que le sénateur Alvaro Dias du PSDB considérait une violation de la convention de Vienne et de la souveraineté du pays. Des élus de l'opposition l'ont alors invitée au Congrès, avec l'intention de projeter ce film. Mais là encore, sa venue a provoqué des incidents et de vifs débats.


03/02/2017
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