HISTOIRE DE FIDEL CASTRO

HISTOIRE DE FIDEL CASTRO

FIDEL CASTRO


L'AFFAIRE ELIAN GONZALEZ

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Le jeune garçon de six ans s’est retrouvé au milieu d’une controverse contre son gré.

 

Souvenons-nous : au mois de novembre 1999, un enfant cubain âgé de six ans se retrouvait bien involontairement au centre d’une affaire d’État opposant le régime communiste de Cuba et l’Amérique libéral.

Elian Gonzalez est recueilli par sa famille en Floride à la suite d’un naufrage ayant coûté la vie à sa mère. Le jeune Elian devint rapidement la coqueluche d’un grand nombre d’Américains, soucieux qu’il ne soit pas renvoyé dans un pays où la liberté et son bonheur ne seraient pas assurés. Cela n’aurait pas trop posé de problème si l’enfant n’avait pas un père cubain remarié et désireux de reprendre son fils avec lui. Du coup, Castro lui-même entreprit de peser de tous son poids dans la bataille. Trop heureux d’avoir une occasion de se dresser devant l’impérialisme américain. Par la suite, un jugement fut rendu qui donnait raison au père de l’enfant, signifiant que le petit Elian devait lui être restitué.

 

Les lois internationales et la raison exigent sans équivoque que l’enfant soit retourné dans son foyer à Cuba comme le demandent son père, sa famille et tout le peuple cubain, avec l’appui des églises catholique et protestante cubaines et de la majorité des Américains. Les ravisseurs du jeune garçon affirment qu’on vit mieux en Amérique qu’à Cuba et que, pour son bien, il doit demeurer aux États-Unis. Il faudrait donc en conclure qu’aucun parent vivant dans un pays pauvre n’a le droit d’exercer son pouvoir parental.

 

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Cette photo qui a fait le tour du monde s’est mérité le prix Pulitzer. On voit un agent de la garde côtière américaine qui pointe une arme en direction du jeune Elian âgé seulement de 6 ans.

 

Il avait fallu envoyer une équipe des forces spéciales de Washington DC, pour lancer une opération secrète et rapide enfin d’occuper plusieurs maisons, désarmer les individus qui étaient fortement armés et cachés dans le quartier, sauver le garçon et restaurer la loi.

La famille de Miami ainsi que leurs partisans de la communauté cubaine exilée ont à maintes reprises menacé d’utiliser la force si nécessaire pour garder le contrôle sur Elian. Ceux dans la communauté des Cubains américains qui exprimaient de la sympathie pour le père d’Elian, étaient victimes de menaces de mort et parfois battu dans la rue.

L’affaire Elian Gonzalez, est devenue le point de mire d’une campagne hystérique menée par la droite de la Petite Havane à Miami, une campagne combinant l’anticommunisme, une haine obsessive du président cubain Fidel Castro et le dogmatisme religieux catholique. Le résultat du raid a été favorablement accueilli par l’opinion publique aux États-Unis, qui était de tout cœur en faveur de la réunification d’Elian avec son père. Les sondages qui ont suivi immédiatement après le raid montrent qu'une personne sur deux appuyait l’utilisation de la force et blâmait la famille de Miami pour leur intransigeance.

 

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Elian s’est joint à l’Union des jeunes communistes cubains en 2008.

 

Aujourd’hui, Elian est un adolescent en santé et heureux avec son père à Cuba. Au mois de septembre 2005, Elian est interviewé par un journaliste de l’émission 60 minutes et affirme que Fidel Castro est un ami et, plus encore, un second père. Elian s’est joint à l’Union des jeunes communistes Cubains au mois de juin 2008. En 2009, il est étudiant dans une école militaire.


19/01/2017
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SUCCESSION DE FIDEL À RAUL

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Aujourd’hui, Fidel a laissé la place à son frère Raul, il reste cependant au poste de Secrétaire général du parti communiste cubain. Il écrit une chronique régulière pour le journal officiel du gouvernement, le Granma. Voici quelques dates mémorables concernant le successeur de Fidel.

 

1931- Naissance à Biran Cuba.

1949- Comme son frère aîné, Fidel Castro Ruz, il fait ses études à l’Université de La Havane.

1953- Il adhère aux idées communistes (faisant partie des Jeunesses communistes) et participe avec son frère à l’assaut de la caserne de la Moncada.

1956- Il participe à l’expédition du Granma qui fut un échec.

1958- Il est nommé commandante au sein de la guérilla.

1959- Après la victoire de la révolution, Raul devient commandant en chef des Forces Armées Révolutionnaires (FAR) et ministre de la Défense. À ce titre, il transforme un mouvement de la guerilla en une armée de professionnels et édifie l’appareil de sécurié de

L’État.

1965- Il devient le second secrétaire du parti communiste de Cuba (PCC).

1976- Il est nommé premier vice-président du Conseil d’État et du Conseil des ministres.

1989- Il contrôle les secteurs clés de l’économie cubaine.

2001- Il est officiellement désigné comme le successeur du chef de l’État.

2006- En juillet, il assume le pouvoir à titre provisoire, en raison de l’état de santé de son frère Fidel.

Décembre 2006- Dans un discours à l’occasion du cinquantième annivairsaires des débuts de la révolution cubaine, Raul Castro a évoqué pour la deuxième fois depuis sa nomination à la Tête de l’État, la perspective d’une détente dans les relations entre Cuba et les États-Unis.

19 février 2008- Fidel Castro annonce son retrait de la tête de l’État, laissant la place à son frère Raul, âgé de 75 ans.


19/01/2017
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CE QUE FIDEL CASTRO A DIT

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Fidel Castro a dit

Sans le pouvoir, les idéaux ne peuvent être réalisés; avec le pouvoir, ils survivent rarement.

Même les morts ne peuvent se reposer en paix dans un pays opprimé.

Parfois j’ai l’impression de faire l’amour avec une révolution.

Le capitalisme sacrifie l’homme. Le communisme sacrifie les droits de l’homme.

Les idées n’ont pas besoin d’armes.

Notre seul orgueil sera d’avoir peut-être été utile.

La révolution est dans l’histoire ce qu’est le médecin à la naissance d’une vie nouvelle, Il n’emploie pas sans nécessité le forceps, Mais il l’emploie sans hésiter chaque fois que cela est nécessaire pour aider à l’enfantement. Cette naissance apporte aux masses asservie et exploitées l’espérance d’une vie meilleure.

Les États-Unis sont si embourbés dans leurs propres crimes et mensonges que même Obama n’a pu se défaire de ces manigances. Un homme dont le talent n’est pas nié par personne doit se sentir honteux de ce culte aux mensonges de l’empire.

J’ai débuté cette révolution avec 82 hommes, Si c’était à refaire, je le ferais avec 10 ou 15 hommes d’une foi absolue. Le nombre importe peu si vous avez la foi et un plan.

L’Amérique du Nord ne comprend pas : Notre pays n’est pas seulement Cuba, notre pays est l’humanisme.

La révolution n’est pas un lit de roses, c’est la lutte entre le futur et le passé.

Condamnez-moi, peut importe. L’Histoire va m’absoudre.

L’homme ne modifie pas la destinée. C’est la destinée qui produit l’homme de la situation.


19/01/2017
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