HISTOIRE DE FIDEL CASTRO

HISTOIRE DE FIDEL CASTRO

FIDEL JE TE PRÉSENTE ERNESTO GUEVARA

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Une fois amnistié Fidel débarque à La Havane et dans les bras de sa maîtresse Naty Revuelta, Batista est élu président depuis novembre 1954. Il faut cependant noter qu’il a été élu de façon presque démocratique, étant le seul candidat sur le ballot. Son régime est tout de même reconnu par les États-Unis, lors d’une visite officielle du vice-président Richard Nixon en février 1955. Lequel le félicite pour son élection (démocratique). Pour les Américains, l’important est que l’île soit entre les mains, compétentes ou non, d’un dirigeant anticommuniste.

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 Fidel Castro et Richard Nixon en 1955

Signalons également qu’à cette époque, la CIA avait rédigé un rapport exprimant l’opinion que Fidel Castro, libéré ou emprisonné, n’était pas une menace pour la politique anticommuniste. Effectivement, en 1955, Fidel n’est pas un communiste pur et dur comme peut l’être Che Guevara. Après tout, il est issu d’une famille bourgeoise, riche propriétaire terrienne, et son éducation est jésuite. Même s’il est prêt à s’allier aux communistes, il demeure un capitaliste dans l’âme.

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Dès leur premier contact, Ernesto Guevara impressionne Fidel par sa fougue et son érudition.

 

C’est à Mexico que les opposants au régime de Batista vont donc se réunir et préparer leurs attaques contre le dictateur, En juin 1955, Raul Castro fait la connaissance de Che Guevara et le mettra en contact avec Fidel quelques semaines plus tard, soit le 8 juillet 1955. L’Argentin Ernesto Guevara, impressionne Fidel par sa fougue et son érudition. Les deux hommes ont ce qu’on peut appeler un coup de foudre politique. Le docteur Guevara a trouvé en Castro un chef déterminé. Les deux hommes se complètent admirablement et c’est le début d’une longue association et d’une amitié qui ne se démentira jamais.

En ce qui concerne sa vie personnelle, Castro apprend que Mirta a fui en compagnie d’un nouvel homme dans sa vie en amenant avec elle son fils Fidelito. Il en veut à Mirta et à son nouvel amant, le docteur Emilio Blanco un ancien chef du Parti orthodoxe. Son fils lui manque terriblement, mais l’amour de Naty l’apaise quelque peu. Cette dernière ignore cependant qu’elle n’est plus la seule à partager le lit du révolutionnaire.

 

En ce début d’été 1955, Fidel multiplie fébrilement les conquêtes et poursuit ses activités politiques. Il se prépare à abandonner le parti orthodoxe et se consacre à bâtir le M-26. Il harcèle Batista dans la presse et multiplie les attaques frontales contre le (traître) vendu aux Américains. Batista doit se mordre les doigts de l’avoir amnistié. En exil à Mexico, dans une petite chambre misérable, Castro prépare son retour, en plus de son jeune frère Raul, il a l’appui inconditionnel du jeune révolutionnaire de 22 ans, Ernesto Che Guevara. Tout son être est tendu vers un seul but, celui de rentrer à Cuba par la mer, débarquer à Oriente et y provoquer la révolution.

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Il a peur de tomber dans l'oubli

Le 18 août 1955 Fidel est témoin au mariage de Che Guevara et Hilda Gadea. Il vit cependant des moments angoissants. À 29 ans, et loin de son île, il a peur que les Cubains ne l’oublient. Il essaie de passer à l’action, mais pour ce faire, il a besoin d’argent. Il part donc pour un voyage de sept semaines aux États-Unis. Le 10 octobre, il arrive à Philadelphie où il réussira à amasser la somme de 10 000 dollars.

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Fidel en compagnie de rebelles cubains

 

Au mois de novembre 1955, avec la complicité de sa sœur Lidia, kidnappe son fils de 6 ans à la sortie de son école à La Havane. Fidelito habite brièvement avec papa à Mexico. Il confit cependant la garde de son fils à un couple mexicain parce qu’il est occupé par les préparations du futur débarquement et n’a pas le temps de le voir. On pourrait croire qu’il a enlevé son fils à celle qui en avait la garde légale par mesquine vengeance, et on ne serait pas loin de la vérité.

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Raul Castro a occupé le poste de ministre de la défense durant le long règne de son frère.

 

En février 1956, il déniche un terrain d’entraînement pour sa soixantaine de rebelles. On les prépare durement à la guérilla. Il apprend qu’il est papa pour une deuxième fois, son ex-maîtresse Naty ayant donné naissance à une petite fille nommée Alina. Mais c’est bien fini avec Naty, même s’il lui reconnaît sa paternité sans toutefois le faire officiellement sur papier. Fidel est tombé amoureux d’une jeune fille de 18 ans, Lilia Amor, mais il sera déçu, car elle rejette sa demande en mariage. C’est alors que Fidel déclare qu’il (n’a qu’une fiancé : La révolution). 

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Carlos Prio Socarras, président de Cuba de 1948 à 1952



19/01/2017
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